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ptite rapporteuse
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8 mars 2007

Charley Case, en vernissage à Nice est, à la recherche de la femme originelle

charley_case

La performance de Charley Case à l’occasion de son vernissage à la galerie Sandrine Mons à Nice annonce la teneur de son exhibition : une exposition interactive doublée d’un retour aux sources

Aussi grande qu'un studio d'étudiant, la galerie d'art moderne et contemporain Sandrine Mons déborde, ce vendredi, de spectateurs pour le vernissage de l'exposition d'un jeune artiste belge de trente-huit ans Charley Case.

Il y a autant de monde dehors que dedans. Le van beatnik de l'artiste s'est transformé en bar à vin. Sandrine Mons est exclusivement attentive à ses acheteurs. Pour les visiteurs, ils ont jusqu'au 5 mai pour poser des questions néophytes voire agaçantes.

Les rumeurs qui courent sur la performance de Charley Case, à l'occasion de son exposition mais aussi de l'inauguration du Printemps des Poètes, a de quoi en attirer plus d'un: une jeune femme nue, (Anna, la petite amie de l'artiste), serait tatouée en direct...A 19 heures, la salle est comble. On a coupé les lumières.

Tatouage de lumière

Pendant une dizaine de minutes, Charley Case caresse Anna, recroquevillée dans la position du fœtus, sans la toucher.

Tatouage de lumière. Le subterfuge technique: une caméra suspendue à un harnais filme les esquisses végétales de Charley Case qui compose sous le tempo d'une musique techno.

En même temps, le rétroprojecteur répercute les dessins sur son modèle de chair et d'os. Le résultat: une impression de renaissance. Charley Case s'en met plein les mains, il fait sa cuisine improvisée avec du lait, de la levure, il refaçonne les aspérités du corps, il recrée, il refonde, avec ses matériaux, la femme originelle. C'est l'art qui redonne la vie sans laisser de trace, le dessin qui s'efface comme l'écran d'un ordinateur.

Charley Case est selon Sandrine Mons « un artiste explorateur », qui a déjà exposé, entre autres, au Feigen Contemporary de New-york et à l'Aeroplastics Contemporary de Bruxelles. « Du rôle de l'arbre » est une présentation de petites aquarelles où la feuille est l'épine dorsale de la femme, « un trio composé par Adam, Eve et l'Arbre ».

Une seconde exposition, proposée en simultanée, « Dots of God », du même artiste se regarde et s'achète également au Loft Interior Design. Au milieu d'un canapé Vitra, d'un luminaire Inno ou d'un fauteuil Kartel, une installation vidéo, est intégrée au décor d'un bureau. On y voit un squelette qui danse sur fond noir à la manière de son jumeau dans La Règle du jeu de Jean Renoir. La mort qui rie côtoie le cercle de l’existence, Dots of God, grande roue de fusain et de pigment sur toile gris anthracite.

Charley Case est un petit garçon dans un corps d’artiste à dreadlocks qui dessine la femme comme la sève de la vie.

  Exposition du 9 mars au 5 mai:

  • « Du rôle de l'arbre »

à la galerie d'art moderne et contemporain Sandrine Mons

8, rue Dalpozzo à Nice

Rens : 04 93 82 04 00

  • ·« Dots of God » 

au Loft Interior Design

rue de Buffa à Nice

Rens: 04 93 16 09 09

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